A l’instar des autres pays du monde, la pandémie du Covid-19 engendre des conséquences dans tous les secteurs de la vie. En Guinée le secteur culturel n’est pas en reste. Joint au téléphone dans notre émission Weety sur CIS de ce lundi 04 mai, une couche a émis un cri de cœur pour solliciter un appui des autorités.
Il s’agit des DJ. A travers DJ Badjone, président de l’Association national des Disc Jockey de Guinée (ADJG). <<Cette période est très difficile pour nous. Ceci est un cri de cœur, une alerte à l’autorité de tutelle en l’occurrence le Ministère de la Culture. Depuis plusieurs années, les DJ ne cessent d’apporter leurs contributions à la culture guinéenne en général et à la musique en particulier. Je crois que nous méritons l’attention et un accompagnement de ce Ministère>>.
Parlant de l’attention, DJ Badjone donne même le premier pas à franchir par les autorités concernées. <<La première des choses c’est la reconnaissance de notre association qui est créée depuis 2003>>.
Plus loin, il tient à rappeler le rôle de ces DJ. <<Le monde culturel guinéen sait que la musique guinéenne est supportée par les DJ. D’abord depuis le studio pour les maquettes, la promo des singles et la sortie des albums sur le marché du disque. Ensuite le suivi de la survie de l’album, de l’artiste et des œuvres. N’eut été nous les DJ et les animateurs des radios, l’œuvre musicale n’aura pas de survie>>, tranche-t-il.
Le samedi 02 mai dernier, le Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique à travers son secrétaire général a annoncé un plan d’accompagnement allant de 15 à 20 milliards de francs guinéens pour le monde culturel.
La question est de savoir si ces DJ seront pris en compte lors de l’exécution de ce plan.
Amadou Béla Barry